Michala Marcus, danoise, Kent Carter, américain, Odile Pellissier, française travaillent l'interaction de leurs pratiques depuis les années 80 en s'entourant d'une équipe d'artistes et plus particulièrement du violoniste allemand Albrecht Maurer et de la danseuse hongroise Brigitta Horvàth.
Les spectacles de cette compagnie cosmopolite, se basent sur la rencontre dans l'espace scéniques de 3 patiques artistiques, la danse, la musique, et enregistrée et en direct, et les images projetées, photos et vidéos, proposant ainsi des expériences sensorielles multiples à travers la confrontation réel et virtuel.
Ils se basent également sur les lieux dans lesquels ils interviennent, en réfléchissant tout particulièrement sur les spécificités de ces espaces d'intervention.
Subventionné par les Amis du Prieuré de Ronsenac, le Département, la Région, l'Europe
Prieuré de Ronsenac Cloitre et façade de l'église St Jean Baptiste
avec
Michala Marcus, danse, chorégraphie, Brigitta Horvath, danse Kent Carter, musique enregistrée, composition, Albrecht Maurer, violon en direct Odile Pellissier, images projetées, scénographie et la participation de Anne et Paul Absil, Josette et Régis Oheix, Barbara Autier Technique D et M Lapierre, Eremel
Spectacle suivi d'une visite guidée aux flambeaux par Laurent Montigny
Dans le cadre des Ronsenacales, la compagnie Danse,
Musique et Images donnera son spectacle revu « Quadrature », dans le
cloître du prieuré, sur le thème du carré et de l’architecture de cet
édifice clunisien. C’est une création de 50 min en quatre parties avec
des dominantes colorées, variant dans chacune d’elles. Elle sera donnée à
la tombée de la nuit c’est-à-dire vers 22 heures, le samedi 17 juin.
Deux danseuses, Michala Marcus et Brigitta Horvath, un groupe de
performeurs amateurs mais motivés, un violoniste, Albrecht Maurer,
évolueront au sein de projections d’images en mouvement sur une musique
originale composée par Kent Carter, mettant à profit l’acoustique du
lieu. Les images projetées ont été conçues avec les danseurs par Odile
Pélissier. Les artistes évolueront donc dans le faisceau des
projecteurs, images réelles et virtuelles se faisant écho. « Ce
spectacle visuel et sonore peut se réadapter facilement à d’autres
lieux, scène traditionnelle ou autre. C’est, certes, une création
introduisant danse et musique contemporaines mais accessible à tous.
Nous tenons à remercier l’Europe (fonds leader), le Département et la
Communauté de communes qui nous soutiennent financièrement », a tenu à
préciser Michala Marcus. À
partir de 20 heures, on pourra se restaurer sur place, le comité des
fêtes se chargeant de l’intendance. À l’issue du spectacle, il sera
proposé une visite historique aux flambeaux du prieuré, assurée par le
maître des lieux Laurent Montigny, qui n’a de cesse de restaurer cet
édifice clunisien et qui a engagé des fouilles pour approfondir son
histoire. »
Bernadette Chassain
Ce petit mail pour te redire mes félicitations et mes
remerciements pour votre spectacle de grande qualité. Le temps a passé
très vite, même pour un néophyte de la danse comme moi. La musique de
Kent est vraiment pleine de finesse et de sensualité et parfois me
faisait penser à l'Art Ensemble of Chicago qui est un de mes groupes
préférés. La fusion de votre spectacle avec ce site d'une grande beauté
est une vraie réussite et fait toucher du doigt le lien étroit entre le
réel et sa représentation. Vous avez fait bouger les pierres. Encore
bravo !
Le prieuré a connu samedi une vie bien
singulière: on y donnait le spectacle multimédia préparé par la
compagnie Danse, Musique et Images. La centaine de spectateurs (cela
méritait plus) en a fort apprécié la qualité. Les images prises et
projetées par l'artiste, Odile Pellissier, ont été conçues avec les
danseurs au sein même de l’édifice. La musique, composée par Kent
Carter, jouée au violon par Albrecht Maurer dans certaines séquences, a
apporté de l'insolite et du mystère à ce site clunisien dont il reste
sans doute encore à découvrir. Le propriétaire, Laurent Montigny, n'a pu
que remercier cette compagnie qui s'est lancée dans cette aventure il y
a 4 ans, apportant peu à peu des modifications pour arriver à quelque chose de très coloré et édifiant.
La Cie D M I propose un nouveau spectacle multimédia, « Quadrature », dans l'espace du cloître du Prieuré de Ronsenac sur le thème du carré et de l'architecture de cet édifice clunisien. Cette création de 50 mn en quatre parties, et autant de dominantes colorées, a lieu en extérieur à la tombée de la nuit.
Deux danseuses, un groupe de performeurs, un violoniste et un contrebassiste évoluent au sein de projections d'images en mouvement, sur une musique originale composée autour de l'acoustique singulière du lieu.
Les images projetées, photographiques et vidéographiques, conçues au sein même du Prieuré, se font l'écho de son architecture.L'espace du cloître devient une scène où danseurs, musiciens, performeurs interviennent dans le faisceau des projecteurs et proposent une nouvelle perception du lieu sur une chorégraphie originale.
Les danseurs jouent avec leurs doubles projetés. Réel et virtuel se mélangent, se superposent.Danse, Musique, Images s’entremêlent, s'entrecroisent en duo et trio pour un spectacle multi-sensoriel.
Michala Marcus, danse, chorégraphie, Brigitta Horvath, danse Kent Carter, musique enregistrée, composition, Albrecht Maurer, violon en direct Odile Pellissier, images projetées, scénographie
Participation : Anne et Paul Absil, Josette et Régis Oheix, Barbara Authier Dominique et Martine Lapierre, Eremel, technique
Remerciements : Les
Amis du Prieuré, Laurent Montigny, Comité des fêtes et Mairie de
Ronsenac, CdC Horte Lavalette, le Département, les fonds européens, Eremel, Mosaik video, Cie
le Sablier et tous les bénévoles
Une plasticienne, Odile Pellissier, une danseuse,
Michala Marcus, et un musicien, Kent Carter. Ils ont créé, en synergie
avec l’architecture de ce prieuré, un spectacle que l’on pourra voir
samedi 20 août, lors des Ronsenacales. C’est un festival initié cette
année par les Amis du Prieuré, que préside Laurent Montigny,
propriétaire de l’édifice. Un projet artistique qui a été peu à peu
monté par la compagnie DMI au cours de ces dernières années, suivant pas
à pas les restaurations entreprises. Musique live et enregistrée
Publié le par Bernadette Chassain.
Ronsenac (16) : Les Ronsenacales, festival médiéval
Les Amis du prieuré ont créé le festival
Ronsenacales qui aura lieu samedi, pour faire vivre ce monastère érigé
entre 1081 et 1101, seul prieuré clunisien en Périgord.
À 20 heures, l’ensemble Cum
Jubilo que dirige Catherine Ravenne jouera son spectacle « E ultreaia,
Jacob au-delà des mers », un voyage à travers musiques, chants et
récits, issus d’un manuscrit du XIIe siècle conservé à Compostelle. Elle
sera accompagnée des sopranos Angélique Greuter et Sarah Richards, de
la mezzo Laurence Esquieu et à la harpe, par Carole Matras. À 22 heures,
la compagnie DMI proposera un spectacle de danses, musiques et images.
Sur les images projetées d’Odile Pellissier et la musique créée par Kent
Carter, Michala Marcus évoluera, ombres et images se faisant écho,
montrant les détails intéressants de l’architecture du prieuré. On
découvrira sous un nouveau jour les arcades du cloître, ses fenêtres et
ses escaliers de l’intérieur. Dès 19
heures, restauration sur place. 18 € les deux spectacles, 10 € un
spectacle, gratuit pour les moins de 16 ans. Tél. 05 45 62 10 83.
L’ensemble Cum Jubilo s’est produit au Prieuré
Samedi dernier, le cellier du Prieuré
Saint-Jean-Baptiste a été rempli de personnes venues entendre les voix
de l’ensemble Cum Jubilo, dans le cadre des Ronsenacales. Les Amis du
Prieuré ont été quelque peu débordés, ajoutant bancs ou chaises pour
accueillir tout le monde.
Ces chants polyphoniques du XIIe et
XIIIe siècles ont relaté les récits des pèlerins se rendant à
Saint-Jacques de Compostelle, péripéties et miracles. Quant au spectacle
multimédia donné dans le cloître, il en a étonné plus d’un. L’espace
est devenu soudainement une scène où danseurs, (Michala Marcus, Brigitta
Horvath et quelques personnes de l’entourage initiées pour l’occasion),
le violoniste Albrecht Maurer, sont intervenus dans le faisceau des
projecteurs.
Les
musiciens ont proposé diverses déclinaisons du lieu, le tout sur une
musique subtile, composée et enregistrée par Kent Carter, ajoutant une
note insolite à ce spectacle.
Installations Vidéos in situ, Projections, Musique
18, 19 et 20 Septembre 2015
La C i e D M I , en résidence au Prieuré de Ronsenac ( 16320 ) ,
présentera ses dernières recherches, in situ, dans le chantier de
restauration du Prieuré, pendant les journées du Patrimoine les 19 et 20
Septembre prochains
Une
plasticienne, une danseuse et un musicien créent, en synergie avec
l'architecture du Prieuré , des spectacles, des performances, des
installations. La
compagnie présente ses recherches dans différents espaces du Prieuré
sous forme de projections vidéos, films et musique et sera présente et
disponible pour dialoguer avec les visiteurs.
Michala Marcus danse
Kent Carter musique
Odile Pellissier images
Installations in situ dans divers espaces du Prieuré
Projections dans le cellier
Extrait du film "Ombrés"
Le Prieuré de Ronsenac Prieuré
clunisien des 12ème et 15ème siècles. Connu en particulier pour ses
remarquables peintures murales du 13ème, le Prieuré de Ronsenac est
engagé dans un vaste programme de restauration. La
salle capitulaire, le cellier, le grande façade Sud présentent des
vestiges intéressants de ce qui fut l'un des grands monastères de
Charente.
Les
artistes de la Cie D M I interrogent un lieu pour en offrir une lecture
inédite et stimulante à travers un parcours ponctué d'évènements
musicaux, chorégraphiques et visuels.
Concerts,
Performances multimédias, Installations seront proposés dans différents
espaces typiques de ce très bel édifice datant du Moyen âge.
4 spectacles, performances et concerts dans différents espaces du Prieuré
Musique, Danse, Images projetées Cellier du Prieuré de Ronsenac 16320
Kent Carter,contrebasse
Albrecht Maurer, violon
Didier Lasserre, percussions
Etienne Rolin, cor de basset, flûte
Michala Marcus,danse
Odile Pellissier, visuels
Remerciements
La Mairie de Ronsenac, Les Carmes, le Prieuré de Rauzet, Laurent Montigny, ainsi que :
I witnessed the calm but revolutionary energy of creativity yesterday at the wonderful Prieure de Ronsenac.
Every year French historic buildings open their doors to the public; Journees Europeennes du Patrimonie.
The title of the event was Peregrination and thus we were led on a
journey through the monastery and asked to pause at several
architectural significant rooms to experience short performances.
We gathered in the courtyard sun for the first where Michala Marcus
performed an engaging surreal piece accompanied by the haunting strings
of Albrecht Maurer. The acoustics and ambience were remarkable. Out of
the rooftop beckoned a solo call on the cor de basset from Etienne
Rolin. We were then led inside to a colorful and sensitive performance
of dance and percussion by Michala Marcus and Didier Lasserre. Up the
stone spiral stairs to a powerful duet with Kent Carter on the contra
basse and Albrecht Maurer on violin. Consummate performers both
electrifying and magic.
The final superb piece held in the vaulted cellar was a contemporary
performance of dance, live improvisation and video projection by the
talented Odile Pellissier. Using seven projectors the ancestral
limestone walls came alive with conversations. The experience was a rich
and pregnant one. Connotations emanated from the vibrant colors and
interplay of historic and local content of the imagery.
As so much of our viewing experience today is conventional and
prescriptive it’s exciting to come across a group of performers who are
tapping into the unconventional. Cie DMI’s (Dance
Music Image) performance awakens the passive viewer into an active
participant alive to the exciting psychological space where liminality
is exposed and conversations of light and sound travel across ancient
space and time.
It’s exciting to see in rural France avant guard performers exploring
the language and vocabulary of interaction, collaboration and
improvisation with utter integrity, courage and professionalism, each
inquisitive and sympathetic to their fellow performer. They are part of
the contemporary discourse around new ways of working, playing and
seeing. Lyotard was right when he prophesized the end of the grand
narratives. Collaboration, experimentation and plurality of vision allow
us to recognize that the old programme of mastering and possessing the
single narrative flow is out of date. These collaborative ways of
working also question the idea of being in control; here in Ronsenac
images, movements and patterns of sounds generate new processes
resulting in ever expanding connections, equivalents and meanings.